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Bien au chaud, loin des maladies des temps humides.

Publié le 30/01/2013, dans Les chroniques de La Semaine | par La Semaine du Pays basque
Bien au chaud, loin des maladies des temps humides.

En cette période hivernale et surtout plu- vieuse, j’ai pris le parti de rester à l’abri, loin des rhumes, gastro-entérites et autres grippes contre lesquelles j’ai pris les de- vants. Alors, devant mon ordinateur je lis quantité d’œuvres éphémères et belles, je visite de beaux jardins exotiques, des châ- teaux merveilleux, j’écoute les musiques qui les accompagnent quand elles sont variées et pas toujours identiques, j’envoie des vœux électroniques gratuits -tant pis pour la Poste qui augmente les timbres. Je lis aussi quelques coups de gueules de célébrités qui râlent à la manière de Ber- nard Mabille dans les « Grosses Têtes » de Philippe Bouvard. Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager le pamphlet de l’animateur hors d’âge – comme le bon Armagnac- qui anime les après-midi sur RTL, les soirées sur Paris Première à la télé. Cette fois il ne laisse à personne le soin de pousser son coup de sang. « Seniors et saignés ! L’enquête a été longue et difficile. Mais on a enfin réussi à identifier les odieux pro- fiteurs suspectés de maintenir à peu près leur niveau de vie en période de crise. On les appelle des retraités. En fait, ce sont des paresseux qui, après 42 années d’ac- tivité, donnent un mauvais exemple aux jeunes sans emploi en jouant aux boules ou en réchauffant leurs rhumatismes au soleil. Il était donc grand temps d’imposer davantage leurs pensions. Ce rabotage de niche fiscale est d’autant plus urgent que, grâce au progrès de la médecine et de la chirurgie, ces séniors prétendent vivre de plus en plus longtemps sans se préoccuper de la santé de leurs caisses de retraites. Et puis, au moins est- on certain que, contrairement à d’autres contribuables plus valides et plus fortunés, ils ne battront pas en retraite pour fuir un pays où les technocrates de Bercy seront un jour les derniers actifs!... C’est vrai que la rumeur enfle de toute part : ces salauds de retraités qui ont travaillé pendant les trente glorieuses, voilà de nou- veaux bons boucs émissaires (avec « les riches ») pour cracher au bassinet. Voilà une belle réforme pour la « France juste » que les guignols au pouvoir nous concoc- tent !... » Merci, Philippe Bouvard d’avoir lancé ce cri qui s’adresse, je le crains, à des autis- tes, qui n’entendent pas les inquiétudes de la base, des étages inférieurs, moyens et supérieurs. Et que penser du sort réservé à ce retraité de l’Aisne qui a envoyé quelques miettes de pain à l’Elysée et que dévoile le journal « Le Télégramme de Brest. » Le quotidien Breton écrit, il y a quelques jours, qu’Henri Carton, expéditeur du cour- rier est poursuivi : « ’Élysée a engagé des poursuites pour «offense au chef de l’État» contre une association de retraités picards qui avaient envoyé des miettes de pain à l’Élysée. Le président de l’association, convoqué la semaine dernière, n’en croit pas ses yeux. « L’idée des miettes c’est pour dire que lorsque le gâteau est par- tagé, il ne reste que les miettes pour les retraités.» l’Élysée n’a pas apprécié ra- conte « France Picardie ». Henri Carton, le président de l’association, est désormais visé par une plainte pour offense au chef de l’État et le parquet de Paris a ouvert une enquête. «Je ne vois pas où est l’outrage» relève le retraité qui se félicite plutôt de cette plainte inattendue : « Elle aura au moins le mérite de faire par- ler de nous. » « Et dire que les médias ne cessent de nous expliquer que le Président Hollande a beaucoup d’humour !!! Brûler le drapeau de la France, insulter la France par des chansons (du Rap), siffler la Marseillaise, brûler des édifices publics ça doit être per- mis puisque personne n’est poursuivi. La différence avec l’envoi des miettes de pain c’est que les retraités ont travaillé toute leur vie pour la France et qu’ils doivent se contenter des miettes contrairement à d’autres qui se gavent d’allocations en tous genres !!! »
L’actualité récente nous a fait connaitre les tarifs élevés des séjours en maison de re- traite, avec l’histoire de cette nonagénaire mise dehors parce que les impayés s’accumulaient.
Les tabliers des grands-mères
Avant l’invention du net sur lequel je me promène quand il pleut, les mères et grand-mères portaient un tablier par-des- sus leurs vêtements pour les protéger car elles avaient peu de robes de rechange.
« En fait, il était beaucoup plus facile de laver un tablier habituellement en coton qu’une robe, une blouse ou une jupe, faites d’autres tissus. Le principal usage du ta- blier de grand-mère était donc de protéger la robe, mais en plus de cela: il servait de gant pour retirer un plat brûlant du four- neau, bien avant l’invention des mitaines à fourneau et des gants de protection
Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies. Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs, les poussins à réani- mer, et parfois les œufs à moitié éclos, que maman déposait dans un fourneau tiède afin de faciliter leur éclosion. Quand il y avait de la visite, le tablier servait d’abri aux enfants timides... d’où l’ex- pression : «Se cacher dans les jupons de sa mère».
Par temps frais, maman le relevait pour s’y emmitoufler les bras et les épaules. Par temps chaud, alors qu’elle cuisinait devant le poêle à bois, elle y épongeait la sueur de son front
Ce bon vieux tablier faisait aussi office de soufflet, alors qu’elle l’agitait au dessus du feu de bois pour le ranimer. C’est lui qui servait à transbahuter pom- mes de terre et bois sec jusque dans la cuisine. Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes ; après que les pe- tits pois aient été récoltés, venait le tour des choux. En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l’arbre
Quand des visiteurs arrivaient à l’impro-viste, c’était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière
A l’heure du repas, grand-mère allait sur le perron agiter son tablier, c’était signe que le dîner était prêt, et les hommes aux champs savaient qu’ils devaient passer à table
Grand-mère l’utilisait aussi pour sortir la tarte aux pommes du four et la poser sur le rebord de la fenêtre, afin qu’elle refroidisse ; de nos jours sa petite fille l’y pose aussi, mais pour la décongeler... Autres temps, autres mœurs!
Il faudra de bien longues années, avant que quelqu’un invente un vêtement, qui puisse rivaliser avec ce bon vieux tablier utile à tant de choses. »
On deviendrait bien fou aujourd’hui rien qu’à songer à la quantité de microbes qui pouvaient s’accumuler sur ce tablier en une seule journée.
En réalité la seule chose que les enfants de l’époque aient attrapée au contact du tablier de maman ou de grand-maman, c’est de l’amour
Les anciens s’en souviennent, les plus jeu- nes apprendront tout ce que les « amatxis » possédaient dans leur fichu de travail.
Rions un peu
En ces temps pluvieux et de morosité am- biante, un bon sourire vaut mieux que tous les discours. J’ai suivi sur la 3 un reportage sur les vols de portables dans les gares pa- risiennes. La caméra explique les difficul- tés des policiers, de convaincre les voleurs, même pris en flagrant délit et portant sur eux trois ou quatre appareils, qu’ils sont les auteurs des méfaits qui ont fait courir les forces de l’ordre ; on voit aussi l’habileté –si je puis me permettre- des voleurs à es- camoter la marchandise.
Alors, si vous craignez les voleurs ou que vous ne possédez pas d’I phone, faites comme cet internaute facétieux qui a bi- douillé le sien. 

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