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Ces ânes bâtés du réchauffement climatique intégral

Publié le 20/03/2013, dans Les chroniques de La Semaine | par La Semaine du Pays basque
Ces ânes bâtés du réchauffement climatique intégral

Symphonie en blanc sur le Pays Basque, terre de tradition chrétienne maintenue - envers et contre tout - grâce à d’actifs pasteurs spirituels et au courage de ses habitants qui s’accrochent à leur terroir, leur identité, leur langue et leur culture. Alors que les petits écrans se remplissent de cette fumée blanche qui annonce l’élection du chef de la Chrétienté occidentale, mon jardin en Basse-Navarre s’est enveloppé du silence ouaté inattendu d’une neige persistante qui a surpris autant les premières fleurs des prunus que des lézards en quête d’urgent abri auprès des croisées des fenêtres ! Et, depuis plusieurs années déjà, la neige n’en finit pas d’ensevelir les convictions les plus assurées : David Viner, chercheur britannique dans une Unité de Recherche Climatique de l’Université d’East Anglia n’avait-il pas affirmé (sans rire) en 2000 que « dans quelques années, les bonhommes de neige et batailles de boules de neige disparaîtraient de nos paysages hivernaux, les enfants ne sachant plus ce qu’est la neige » (dans le journal « The Independent » du
20-3 00) ? Les stations de sports d’hiver n’en sont pas moins sur une pente ascendante depuis plusieurs années, et on avait dû évacuer, il y a peu, les touristes de Barèges menacés d’ensevelissement et dont les voitures disparaissaient littéralement sous une « poudreuse » envahissante ! A quelques jours de l’arrivée du Printemps, le Pays Basque n’a donc pas été épargné (nombreux foyers sans électricité en Soule et à Saint-Palais) par la neige qui a continué de paralyser une bonne partie de la France, avec le verglas en prime, prolongeant la pagaille sur les routes et le chaos dans les rues de la capitale, au point que les célèbres « titis », jamais avares d’une jolie formule, ont trouvé que « Delanoë prenait les Parisiens pour des flocons », alors que la patinoire de l’Hôtel de ville s’était étendue cette année fort loin de son parvis ! Encore ce jeudi, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls indiquait sur RTL que « 1.000 à 2.000 poids lourds étaient stockés volontaires sur l’autoroute A1 pour éviter le blocage de Paris, avec une centaine de voitures abandonnées » et qu’en matière de réseau ferroviaire, « il fallait tirer un enseignement pour la région Ile-de- France concernant l’extrême fragilité de notre système ferroviaire qui mérite d’être modernisé ». Or, on a beau chasser dame Nature, elle revient toujours en force… Et la nouvelle exposition à la plaine d’Ansot bayonnaise nous le confirme : sous le titre « La nature trompe son monde », elle permet « l’approche d’animaux vivants et naturalisés comme le renard polaire » (jusqu’au 16 juin à la Maison des barthes). Des vérités pas « polit’correctes » Evidemment, il y a ceux qui, devant les intempéries que nous connaissons, continueront de répéter que cela ne signifie rien et que la logique du réchauffement global-dû-à-l’homme est quasiment irréversible si l’on ne prend pas des mesures drastiques. L’Europe, touchée depuis plusieurs années par des vagues de froid inédites depuis des décennies, continue de grelotter alors que, selon les météorologistes, « les modèles informatiques ont du mal à établir des prévisions ». Il est (presque) amusant de lire que les modèles informatiques ont du mal à prévoir quand la vague de froid va se calmer, alors ces (mêmes ?) systèmes prévoient le fameux réchauffement pour dans quelques décennies... D’ailleurs,on note que les « scientifiques du GIEC », ce groupe pluridisciplinaire chargé de nous angoisser sur le CO2 dont nous sommes responsables et le réchauffement et la montée des eaux et les maladies tropicales qu’on choppera sur la plage en Normandie, etc., ne parlent plus de « Réchauffement Global », ni de « Réchauffement Climatique », mais de « Changements Climatiques »… Tout un programme. Et le meilleur moyen d’avoir raison. En 2009, le chef d’Etat tchèque Václav Klaus – qui vient de quitter ses fonctions il y a quelques jours – déclarait dans une interview à l’issue du sommet de Copenhague que le « réchauffement climatique » n’est pas une question scientifique mais une « nouvelle religion ». L’humanité, dit-il, ne doit pas se faire dicter comment elle doit vivre sur la base d’une « idéologie irrationnelle » produite par le politiquement correct. Le président tchèque affirme qu’après des années de recherches sur le sujet il en est venu à la conclusion que le « réchauffement climatique », en réalité, n’est pas une question de température, mais une idéologie, ou une nouvelle religion. Cette religion affirme que ce sont les hommes qui sont responsables du très léger réchauffement que l’on a constaté ces dernières années, et qu’ils doivent être punis pour cela. Or ce léger réchauffement est la conséquence de causes naturelles. C’est un phénomène périodique dans l’histoire de la terre. Le rôle de l’homme est minime, presque négligeable. Et l’inventivité humaine est capable de créer de nouvelles technologies qui affaiblissent l’impact de l’humanité sur l’environnement. Des mesures radicales telles que celles qui sont prônées à Copenhague ne sont pas nécessaires. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais Les personnalités politiques, les médias et la communauté du monde des affaires, ajoutait encore le président tchèque, ont simplement compris que c’était pour eux un très bon sujet à reprendre. « C’est une brillante idée pour échapper aux vraies réalités. On ne cherche pas à résoudre la crise mais on parle du monde en 2050, 2080, 2200... C’est un job parfait pour eux. Les électeurs ne les sanctionneront pas pour avoir fait un mauvais pronostic ». Deux ans auparavant, Václav Klaus avait publié « Planète bleue en péril vert », en réponse au film d’Al Gore (« Une vérité qui dérange ») en relation avec les controverses sur le réchauffement climatique. Ce même Al Gore vient de vendre son âme d’écologiste aux pétrodollars du Qatar dont les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont les plus élevées de la planète : le gourou du réchauffement climatique, lauréat 2007 du prix Nobel de la paix (avec le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) pour son activisme dans ce domaine et qui a fait fortune dans les énergies alternatives, devient un riche hypocrite avec la vente de Current TV qu’il avait créée à Qatar Inc. Autrement dit la chaîne de TV Al- Jazeera financée par l’émir du Qatar, pays qui tire l’essentiel de ses revenus de l’industrie pétrolière… Asto pitoak !

3 COMMENTAIRES »
Par Elli Camille
Le 21/03/2013 à 13h25
Monsieur Alexandre de la Cierda peut bien continuer à polluer tranquilles et à cracher sur celles et ceux qui veulent un monde viable et juste, il en reste pas moins qu'il insulte tous les peuples qui sont le plus fortement toucher par les catastrophes qu’entraîne le dérèglement climatique. Mais c'est bien il faut continuer à croire qu'acheter son pantalon en Chine n'a aucune incidence sur les conditions sociales et environnementales actuelles, que prendre sa voiture alors qu'on peut utiliser le vélo n'entrainent pas de hausse de l'asthme pour les dernières générations d'enfants (dont je fais partie), et surtout oui il faut continuer à en vouloir toujours plus, à consommer des ressources qui ne sont pas infinies. Monsieur de la Cierda vi-t-il dans un rêve pour croire qu'on a plusieurs planète Terre pour nos ressources ? Il faut croire que oui... En tout cas bravo ça c'est du journalisme et non un petit coup de gueule personnel ! En espérant que vous ferez de véritables recherches en prenant du recul, pour vous et pour nous tous, passez une agréable journée.
Par Txetx Etcheverry
Le 21/03/2013 à 12h16
Gaixoa Alexandre, quelle suffisance faut il déployer pour penser que les climatologues les plus diplômés de la planète se plantent à l'unanimité pendant qu'Alexandre de la Cerda et un président tchèque eux savent bien ce qu'il en est ! Il y a un réchauffement global unanimement constaté et reconnu du globe terrestre ( même M. De la Cerda doit concéder un "très léger réchauffement" dans le même article où il s'appuie sur la neige qu'il fait pour contester l'idée même de réchauffement) et ses conséquences sont un dérèglement des mécanismes du climat qui peuvent être la canicule comme celle qui frappe les USA ou l'Australie, les inondations ou la montée des océans dont est déjà victime le Bengladesh, et beaucoup d'autres choses. Le réchauffement est minime aux yeux de l'homme (0,7 ° de réchauffement depuis 1850 pour une température moyenne du globe terrestre d'environ 15 ° C) mais 2°C de différence ont suffi à tellement changer l'éco-système de la planète que c'est la cause la plus probable de la disparition des mamouths, et 5°C nous séparent à peine de la dernière période de glaciation, quand l'Europe était recouverte de glace ! Or, les calculs nous promettent une hausse pouvant aller jusqu'à 6°C d'ici la fin 2100 si on ne change rien à nos émissions de gaz à effet de serre (et les conséquences ne vont pas commencer à se faire sentir en 2099 !). Le GIEC est contesté par beaucoup de monde non climatologue comme M De La Cerda et Claude Allègre, mais pour ma part les seuls spécialistes du climat que j'ai entendu remettre en cause les prévisions du GIEC, tels que James Hansen par exemple, disent qu'en fait le GIEC est trop optimiste (notamment du fait que ses rapports sont le fruit du consensus, et doivent être validés à l'unanimité des scientifiques y travaillant) et que la situation est bien plus grave que ses scénarios les plus pessimistes. Alors, que M. Alexandre de la Cerda continue à alimenter le négationnisme bien pratique pour qui veut ne rien changer à son mode de vie et à ses petites routines, mais ce n'est hélas pas lui qui en paiera les dégâts les plus dramatiques : c'est bien notre génération et celle de nos enfants. Nous aurons alors certainement des mots plus durs qu'Asto Pitoa pour ceux qui auront contribuéà retarder les prises de conscience et les solutions. Txetx Etcheverry
Par Elise Alai
Le 21/03/2013 à 10h09
C'est vrai ça, moi aussi j'ai eu froid cet hiver. C'est des inventions le réchauffement climatique. C'est pareil, on nous dit depuis des années que la terre tourne autour du soleil, mais je vois bien moi que c'est le soleil qui tourne autour de la terre ! :-)
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